L’Anthélie est
un projet de logement de type inclusif et solidaire (H.I.S.)
un projet ouvert sur la Cité
un projet innovant
L’Anthélie :
- Propose des logements (10 appartements) pérennes et de qualité (pas un « kot » d’une chambre !) à des personnes adultes ayant rencontré/rencontrant des difficultés d’ordre psychique mais ayant trouvé une relative stabilisation (subjective)
- Offre un environnement suffisamment serein, au sein d’un immeuble, au Cœur de Ville/à proximité du centre-ville
- Tient compte, en toute discrétion, des moyens psychiques, sociaux et financiers de chaque habitant
- Facilite – par un projet innovant et alternatif en matière de citoyenneté et de santé mentale – l’insertion de chacun des habitants
- S’appuie sur une fonction singulière que nous appelons « veille – coordination ».
- Ouvre et élargit le champ des possibles en matière de citoyenneté et d’autonomie.
Le projet Anthélie comble un vide. S’il existe bon nombre d’offres d’habitats à destination des personnes adultes en grande fragilité psychique (MSP, habitats protégés, communautés de soins ou thérapeutiques, divers lieux d’hébergement adultes, SRJ etc.), il n’existe pas ou très peu d’offres d’habitats pérennes, qui se situent entre l’habitat privé et l’offre institutionnelle.
L’Anthélie est un projet
- Qui considère chaque habitant non pas comme un patient ou comme un usager mais comme un citoyen à part entière, indépendamment de ses fragilités psychiques. Les habitants ont un « chez soi » et sont donc des voisins l’un par rapport à l’autre. Ils s’engagent par rapport à un règlement d’ordre intérieur (qui gère l’organisation générale de l’immeuble, les règles, les limites, les motifs d’une éventuelle mise en demeure d’un habitant et délimite les rôles de l’ensemble des partenaires du projet d’habitat) et une charte de vie en commun comme dans toute copropriété.
- Qui soutient le projet « d’habiter », en permettant à chaque habitant de « mettre de lui en un lieu , ce qui est fort différent d’être logé »1 : le Community Land Trust (CLT) implique la mixité sociale et de fonctions, la dimension sociale en lien avec le quartier et une forme de gestion, partagée avec les habitants.
- Qui permet, par son implantation proche du centre de Tournai, de se relier à la Cité, au tissu urbain (commerces, écoles, centre culturel et sportif, services à proximité), à pied ou en transport en commun.
1 Jean Furtos : « Habiter, c’est mettre de soi en un lieu, ce qui est fort différent d’être logé. S’il ne peut habiter, l’homme ne peut prendre place et cela s’appelle aujourd’hui l’exclusion. L’aider à habiter, cela s’appelle lutter contre l’exclusion »